Dimanche 21 septembre 7 21 /09 /Sep 20:17

Je déambule au bord de la mer, cachée derrière mes lunettes noires. J’ai mis une minuscules jupe plissée que le moindre souffle d’air fait virevolter. Ma culotte blanche attire l’œil des personnes que je croise et je dois avouer que cela m’excite. J’aime sentir le regard des autres sur moi, homme ou femme, et c’est tout excitée que je m’assois à la terrasse d’un des nombreux cafés qui bordent le marché des fleurs.

J’aime bien ce café, il est grand, il y a toujours du monde. Je regarde le garçon évoluer avec aisance parmi les tables. Lorsqu’il s’arrête devant moi et se penche, je surprends son regard plongeant dans mon décolleté. Un léger sourire flotte sur ses lèvres. Je lui commande une vodka-orange, et replonge dans mes pensées qui me ramènent inexorablement vers Roxane. Soudain, je remarque le grand brun qui vient de s’asseoir juste en face de moi. Un beau mec, c’est le moins que l’on puisse dire : des traits réguliers et fins, un teint basané dans le style italien, une chemise bleue qui met en relief une musculature puissante, bref, vous l’aurez compris, le type de mec qui me plaît dès le premier coup d’œil. J’en profite à l’abri de mes lunettes de soleil. Il est vraiment bien foutu, et la bosse que fait son pantalon de toile au bon endroit est vraiment prometteuse… D’ailleurs il ne se cache pas pour m’examiner ouvertement. Je sens son regard glisser le long de mon corps, s’arrêter assez longuement sur ma poitrine, nue sous mon tee-shirt, et finalement se fixer sur mes jambes.

La chaleur à cette terrasse conjuguée à l’alcool et à la saveur de cet instant me font fermer les yeux. Derrière mes paupières baissées, je m’imagine en train de caresser le membre latin. Je sens tout mon corps réagir à cette sensation: mes jambes s’écartent d’elles-mêmes, la pointe de mes seins se hérissent et tendent le coton... Lorsque je rouvre les yeux, je croise le regard de mon bel hidalgo. Il n’en a pas perdu une miette et là où il est, il doit avoir une vue imprenable sur mes dessous. Après tout, profitons en un peu !

Je croise les jambes très haut, suffisamment haut pour qu’il ne puisse pas ignorer le fin barrage de dentelle blanche qui dérobe ma fente épilée à son œil inquisiteur. Ma main remonte vers mon cou et s’arrête un court instant sur mon sein gauche, histoire d’en aguicher un peu plus la pointe. Moi, une allumeuse ? Pensez donc, vous allez voir... J’ôte mes lunettes et lui jette un regard fiévreux. Je promène tout doucement la pointe de ma langue sur mes lèvres tandis que mon regard descend lentement sur son corps et se fixe avec insistance sur la bosse non équivoque de son pantalon. Avec ça, s’il n’a pas compris ! Je me lève lentement et, après un dernier regard appuyé, je me dirige vers les toilettes.

C’est une pièce assez grande, toute carrelée, avec de grands miroirs au-dessus des lavabos. Plusieurs WC occupent le fond, une lumière crue donne à cet ensemble un aspect salle d’opération d’un hôpital. Je me poste devant une glace et sort mon nécessaire à maquiller. Je suis à peine surprise de voir la porte s’ouvrir et mon beau mec s’avancer vers moi. Il ne perd pas de temps: il m’enlace par derrière, enfouit son visage dans mon cou et ses mains s’emparent de mes deux seins par dessus mon tee-shirt. Je ne résiste qu’un quart de seconde, pour la forme. Je me laisse aller contre lui. La bosse de son sexe s’appuie contre le galbe de mes fesses. Je me mets très vite à haleter: ses doigt affolent mes tétons qui durcissent et envoient des sensations affolantes dans le bas de mon ventre.  J’infiltre une de mes mains entre nous et attrapent son sexe à travers la toile de son pantalon. La taille et le diamètre du membre provoquent une humidification irréversible de ma culotte: je me liquéfie. Ses mains abandonnent ma poitrine et descendent farfouiller son ma jupe. C’en est trop, je le veux dans moi, tout de suite ! Fébrilement je descends la fermeture Eclair de sa braguette, libère le sexe tendu et l’invite à faire ce pour quoi il est là. Pas besoin de lui expliquer: il relève ma jupe, arrache sans ménagement le fin rempart de dentelle et promène le bout de son membre dans le sillon humide de mes fesses. Ses mains retournent titiller mon clitoris, je sens un de ses doigts me pénétrer. Le pieu de mon agresseur se fige un instant sur l’anneau resserré de mon anus, comme s’il hésitait à m’envahir tout de suite par là. C’est moi qui m’empale sur lui. Je sens les parois de mon anus se distendre et accueillir le sexe vorace de mon beau brun. Il est énorme ! Je me mets à bouger, les deux mains en appui sur le lavabo. Le miroir me renvoie l’image de nos deux corps imbriqués l’un dans l’autre.

Soudain la porte s’ouvre. Une grande blonde entre dans la pièce. Elle s’immobilise, pousse un petit cri, tourne les talons et s’enfuit. Tant pis pour elle ! Je continue à monter et à descendre le long de la tige rigide. Mon hidalgo se met à haleter lui aussi, son doigt accélère son manège autour de mon petit bouton, mais je n’ai même pas besoin de ça pour m’envoler. Avant même qu’il n’explose en moi, je jouis comme une folle et m’affale dans le lavabo.

Lorsque je sors des toilettes un peu plus tard, mon beau brun s’est envolé... Qu’importe, je me sens bien, l’air de la mer glisse sous ma jupe et sèche les traces humides, je suis heureuse et libre....

Par La Voyageuse - Publié dans : Tranches de vie
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Jeudi 7 août 4 07 /08 /Août 20:09

Petite jupe noire, bustier blanc, cheveux soigneusement tirés en arrière et attachés dans la nuque, soupçon de parfum dans le cou et sous les aisselles, escarpins noirs, léger maquillage pour agrandir ses yeux bleus, Clara est très élégante lorsqu’elle arrive à l’adresse qu’on lui a indiquée par mail.

Elle a passé beaucoup de temps à se préparer, le cœur battant comme au premier jour, anxieuse de suivre jusqu’au bout les instructions envoyées. Elle a quitté son appartement vers 20 h 00. Le trajet a duré environ 30 minutes et elle a eu de la chance dans le tram, une place s’est libérée dès qu’elle a pénétré dans le wagon, elle a donc pu faire le voyage assise. Elle n’a prêté aucune attention au paysage urbain qui a défilé derrière les vitres, ni aux coups d’œil admiratifs des voyageurs masculins présents dans le wagon.

Elle a revécu en pensée ces derniers jours : le mail de Roxane lui intimant de quitter immédiatement la villa espagnole où elle passait ses vacances, son retour en France, le voyage en TGV vers les Pays de la Loire et son installation à Nantes, le tout sous le soleil accablant de ce mois de juillet. Elle est très surprise de constater les moyens importants mis en œuvre par l’Organisation : son voyage a été pris en charge du début à la fin, tous frais payés, son appartement est un somptueux studio en plein centre de la Cité des Ducs, dans une rue commerçante très fréquentée, et à son arrivée, elle a trouvé les armoires pleines d’habits de luxe à sa taille. Elle est habituée à ces ordres intempestifs de sa hiérarchie et n’a aucun regret : elle sait que lorsqu’on l’appelle, c’est que la situation est grave.

En attendant, elle est sur ce perron, prête à sonner à la porte de ce type qu’elle n’a jamais vu. Il s’appelle  Kurt Wasmes, c’est tout ce qu’elle sait.

La sonnette retentit dans les entrailles de la demeure bourgeoise. Clara entend un glissement furtif et la porte s’ouvre sur un homme en costume sombre, les cheveux tirés en arrière. Son regard perçant l’incommode, comme s’il avait, du premier coup, deviné ce qu’elle cherche à faire.

- Vous désirez ?

- Monsieur Wasmes ?

- Vous avez rendez-vous ?

- Oui.

- Vous vous appelez ?

- Clara Marchand.

- Attendez, je vais voir s’il peut vous recevoir. Entrez.

Le cerbère fait pénétrer Clara dans la vaste demeure. Un hall gigantesque, un escalier au fond, le tout en marbre clair, somptueux. Clara se dit que tout ça sent le fric à plein nez. Elle suit son guide et se retrouve dans une petite pièce qui lui fait penser à une salle d’attente d’un cabinet médical. La porte se referme sur elle et elle se retrouve seule. Elle jette un coup d’œil sur les murs, attirée par les tableaux de maître qui y sont suspendus. Elle reconnaît les couleurs marines d’une toile d’Elstir. Le peintre niçois s’exporte bien, apparemment. Avisant un fauteuil, Clara s’installe et attend.

Quelques instants plus tard, une porte s’ouvre dans son dos. Elle se retourne, se lève. Le même individu se tient debout devant elle :

- Si vous voulez bien me suivre...

Sans attendre de réponse, il fait demi-tour. Clara lui emboîte le pas.

La demeure est encore plus grande qu’elle ne l’imaginait. Son guide lui fait monter l’escalier, tourner à droite dans un couloir sur lequel s’ouvre une dizaine de portes. Le sol est recouvert d’une moquette beige très haute qui étouffe le bruit de leurs pas. L’homme en noir s’arrête devant une porte lambrissée et frappe deux petits coups discrets. Il tend l’oreille puis ouvre la porte et s’efface pour laisser passer Clara. La jeune femme se retrouve dans une pièce très claire, aux murs tout blancs. Un immense bureau d’acajou en occupe le centre. Assis derrière ce bureau se tient l’homme qu’elle est venue voir. Il est occupé à lire un épais document posé devant lui. Ses cheveux blanchissent sur ses tempes. Il est vêtu d’un costume gris clair qui met en valeur ses yeux bleus. Lorsqu’il pose enfin le regard sur elle, Clara est pétrifiée. Tout s’efface en elle devant la dureté métallique qui émane de cet individu. Elle ressent un vide immense, une angoisse indéfinie. Dans le même temps, elle se sent irrésistiblement attirée vers lui, sa boussole interne fait des bonds, Clara est perdue. Elle est toujours debout devant le bureau, mais elle a perdu conscience de sa personnalité, de ses désirs, de ses envies. Elle n’est plus qu’un pantin dont il peut à loisir tirer les ficelles.

- Asseyez-vous, Mademoiselle... que puis-je pour vous ?

- Heu, bonjour, heu....

Elle est complètement anéantie. En une fraction de seconde, elle se demande ce qu’elle fait là, ce qu’il faut qu’elle lui dise. Les deux yeux bleus de Kurt Wasmes l’hypnotisent. Elle imagine ses deux mains sur elle, sa bouche dans son cou. Son souffle s’accélère, son trouble devient évident.

- Puis-je vous offrir quelque chose à boire ?

Sans même attendre de réponse, il décroche un téléphone, prononce quelques mots en anglais, raccroche. L’homme qui l’a conduite jusqu’ici entre dans la pièce, se dirige vers le fond du bureau. En quelques secondes, il prépare deux verres qu’il amène sur un petit plateau, et disparaît aussi vite qu’il est apparu. Kurt offre un verre à Clara, trinque avec elle et boit une gorgée. Clara en fait autant. L’alcool la réchauffe et lui donne un peu plus d’assurance. Elle est stupéfaite de son comportement. C’est la première fois qu’elle perd ainsi tous ses moyens et c’est effrayant.

Revigorée par le liquide qui coule dans ses veines, Clara se lance dans une tentative confuse d’explication. Conformément aux directives de Roxane, elle invite Kurt Wasmes à une soirée donnée dans une galerie de peinture sur le cours des Cinquante Otages. Elle devine que l’homme assis en face d’elle fait commerce de tableaux, il n’y a qu’à regarder sur les murs autour de lui pour s’en rendre compte. Au bout d’un moment, sa voix s’éteint d’elle-même et elle reste là, à attendre sa réaction. Kurt Wasmes ne dit rien, il la regarde fixement comme le prédateur qui va fondre sur sa proie terrorisée. Sa longue expérience des femmes lui a fait comprendre très vite que cette jeune femme assise en face de lui, les cuisses largement découvertes par sa jupe remontée, est à sa merci.

- Levez-vous !

Sa voie claque dans le silence de la pièce. Une seconde s’écoule, interminable. Clara est paralysée, sa volonté en déroute. Une petite voie lui murmure au fond d’elle-même de s’enfuir très vite, mais elle ne peut pas. Elle se demande un instant s’il a glissé quelque substance dans son verre, mais elle n’y croit pas. Elle était déjà envoûtée avant de boire.  Elle se lève et regarde droit devant elle.

- Approchez !

Elle obéit aussitôt, avançant sur le côté du bureau et s’arrêtant tout à côté du fauteuil de Kurt Wasmes. Elle ferme les yeux. Le silence se tend soudainement et Clara tressaille : elle sent un doigt remonter lentement le long de sa cuisse.

- Vous êtes très belle...

Clara est profondément troublée. Elle voudrait mettre fin à tout ce cirque et s’en aller, mais elle ne peut pas, elle ne trouve pas la volonté de faire cesser ce manège. Un étrange sentiment d’abandon la submerge, elle ne pense plus qu’à une chose, ce doigt en train de progresser vers son intimité. Il s’immobilise à la lisière de sa jupe, puis remonte encore, retroussant le tissu et dévoilant ses dessous, et s’arrête enfin à la lisière de son string minuscule, le long du pli de l’aine.

- Ouvrez les yeux, regardez moi !

Soumise, Clara obéit et plonge ses yeux dans les prunelles bleues de Kurt Wasmes. Le doigt glisse maintenant sur son intimité et se met à la caresser lentement, enfonçant le tissu entre les lèvres de son sexe qui s’ouvre comme une fleur trop mûre. Des gouttes de sueur apparaissent sur son front. Elle a chaud. Le doigt s’enfonce en elle, ne rencontrant aucun obstacle sur son chemin humide. Clara se laisse faire, complètement à la merci de Kurt Wasmes.

- Vous ferez ce que je vous dirai de faire, à n’importe quel moment.

Clara ne répond pas, entièrement concentrée sur le va et vient dans sa chatte trempée. Elle a véritablement l’impression de se liquéfier.

- Répondez-moi !

- Oui, oui, je ferai tout ce que vous voudrez....

- Je peux vous appeler n’importe quand, mais vous, vous ne m’appellerez jamais.

- Oui.

- Tournez-vous !

Clara obéit, le doigt de Kurt Wasmes la délaisse le temps qu’elle se tourne. Elle prend maintenant appui sur le bureau en acajou, le dos tourné à l’homme toujours assis dans son fauteuil. Deux mains lui relèvent sa jupe sur les reins et la caressent, remontant vers sa poitrine. Ses pointes de seins sont érigées et lui font mal, mais Kurt Wasmes les délaisse et redescend dans le sillon qui sépare ses fesses en deux globes charnus. Clara écarte davantage les jambes, s’offrant impudiquement à la caresse. Deux doigts se glissent dans son vagin et se mettent à la besogner, tandis qu’elle sent un pouce remonter tout doucement et se positionner devant l’anneau resserré de son anus. Il force un peu et les muscles intimes cèdent facilement. Clara est maintenant prise entièrement, les doigts qui la perforent bougent de concert et envoient des sensations affolantes dans son ventre. Elle sent qu’elle va jouir très fort, son clitoris saillant s’associe au concert de sensations qui la submergent quand soudain tout cesse... Elle reste pantelante, accoudée au rebord du bureau, la croupe offerte et tendue vers Kurt Wasmes. Elle ne bouge plus, anéantie. Un bruit d’étoffe froissée, une sensation douce sur sa peau et elle sent un membre érigé et dur s’enfoncer brutalement en elle. Elle s’écroule sur le bureau. Kurt Wasmes se met à la baiser à grands coups réguliers et profonds. Clara subit puis accompagne bientôt les coups de boutoir. Le membre de Kurt Wasmes s’enfonce très profondément en elle, écartant sans difficulté les parois distendues de son vagin. Ses deux mains ont saisi la pointe des seins de la jeune femme et les triturent impitoyablement. Clara distingue de près la surface polie du bois, complètement déconnectée de la réalité, entièrement à l’écoute de son corps. Le rythme de l’homme s’accélère, puis il se retire du fourreau étroit de sa chatte et elle sent des coulées chaudes venir s’écraser sur son dos. Elle ne bouge plus, incapable de se ressaisir, frustrée de ne pas avoir joui...

Kurt Wasmes se rajuste, comme si de rien était.

- Allez, rhabillez-vous !

Comme une automate, Clara obéit.

- Vous attendrez mon prochain coup de fil. J’ai toutes vos coordonnées. A bientôt. Victor, raccompagne la demoiselle.

Comme par enchantement, Clara voit surgir à ses côtés l’homme en noir qui lui a ouvert la porte. Il la saisit par le bras et la soutient jusqu’à la porte d’entrée. Elle se retrouve seule dans la nuit qui tombe, les cuisses poisseuses, la tête vide.

 

Par La Voyageuse - Publié dans : Dependency
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